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« Alors que nous ambitionnons de créer 250 000 emplois durant la prochaine législature, les piètres résultats de notre enseignement nous inquiètent », déclare le président du MR Charles Michel suite à une réunion du Bureau consacrée à ce sujet . Ainsi, à Bruxelles, 60% des demandeurs d’emploi n’ont pas leur diplôme de secondaire. En Wallonie, près de la moitié des demandeurs d’emploi inscrits disposent au maximum d’un certificat du deuxième degré de secondaire. Alors qu’il existe un grand nombre de métiers en pénurie, le faible niveau de qualification des demandeurs d’emploi est très préoccupant.

Le MR déplore donc le vote du décret instaurant le tronc commun jusqu’à la 3e secondaire. Sur le plan des principes, le MR n’est pas opposé à un tronc commun mais jusqu’en 2e secondaire seulement et pour autant que les grilles horaires comportent suffisamment de place pour l’apprentissage des savoirs de base. « Or, la majorité PS-cdH a intégré les grilles horaires dans le texte voté la semaine dernière. Et le constat est clair : les élèves consacreront moins de temps à l’apprentissage des mathématiques et du français. C’est très inquiétant, vu le mauvais classement de nos étudiants lors des études PISA », poursuit Charles Michel.

Pour le MR, c’est donc à nouveau le choix du nivellement par le bas qui est fait. Un allongement  du tronc commun accroit le risque de décrochage scolaire de la part de ceux qui n’aspirent qu’à rejoindre l’enseignement technique et professionnel, que le MR considère comme un chemin vers l’emploi. Le MR veut d’ailleurs encourager la formation en alternance pour permettre aux jeunes de trouver directement du travail au sortir des études.

« Le MR veut renforcer l’apprentissage des savoirs de base et laisser aux étudiants la liberté de choisir l’orientation qui leur convient le mieux. Nous sommes pour un enseignement exigeant qui mène à l’emploi », conclut le président du MR