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Économie & FiscalitéEmploi

Economie et fiscalité : propositions du PS en matière de réforme fiscale

Par 18/06/2015avril 17th, 2018Pas de commentaire

Des propositions nuisibles à l’emploi et aux travailleurs

Le PS (Parti Socialiste) a présenté ce vendredi ses propositions en matière de réforme fiscale. Un effort chiffré à 7 milliards d’euros. Pour le MR, ces propositions relèvent de la plus pure démagogie.

« L’impôt sur la fortune pourrait certes rapporter 2,3 milliards d’euros. Mais il entraînerait aussi des pertes importantes liées à la fuite des capitaux », déclare le président du MR Olivier Chastel. En Wallonie, le PS aurait pu mettre cet impôt sur la fortune en place. Cependant, le Conseil de la fiscalité et des finances a estimé que c’était une mauvaise idée. Il a estimé notamment que son rendement n’était pas garanti. Olivier Chastel pose donc la question : « pour le PS, ce qui est mauvais pour la Wallonie serait donc bon pour la Belgique ? »

Le PS propose également de réviser, voire de supprimer les intérêts notionnels, sans compensation pour les entreprises. Le président du MR observe : « Aveuglé par son mépris pour ceux qui créent du travail, le PS envisage donc de déstabiliser notre tissu économique et d’envoyer des centaines de travailleurs au chômage ». Nous ne pouvons envisager de supprimer les intérêts notionnels qu’au prix de certaines mesures. Notons la baisse des charges ou une réforme de l’impôt des sociétés. Sans quoi nos entreprises feraient face à d’importantes difficultés.

Le PS, au pouvoir pendant 26 ans, attend d’être dans l’opposition pour promettre des gains considérables aux citoyens. Mais il n’explique pas que, pour financer cette réforme, il est impossible de ne pas toucher à la TVA en augmentant la plupart des taux réduits ou en relevant le taux de base à 22%. Le MR ne souhaite pas toucher à la TVA et si le sujet devait être débattu, il réclamerait une baisse des taux réduits.

Le PS choisit la voie du populisme

Pour le Mouvement Réformateur, le Parti Socialiste choisit la voie du populisme en jouant avec le portefeuille des citoyens. Olivier Chastel l’affirme : « le MR soutiendra une réforme fiscale qui baisse les charges pesant sur le travail et augmente le pouvoir d’achat des travailleurs. Il souhaite la financer en visant les pollueurs, les spéculateurs et les fraudeurs. C’est un travail délicat et minutieux que le gouvernement fédéral réalise dans le plus grand sérieux et dans la discrétion. Pour le MR, cela permettra de protéger les emplois existants et d’en créer de nouveaux » .