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Discours du Président du MR, Olivier CHASTEL

Jodoigne, le 1er Mai 2015

Mesdames, messieurs, chers amis,

Quel plaisir de vous retrouver ici aujourd’hui.

Nous sommes en famille ce matin à Jodoigne. Une famille ouverte sur le monde, accueillante, une famille heureuse de se réunir après une année qui restera gravée en lettres d’or dans l’histoire de notre mouvement.

Rappelons-nous le succès électoral du 25 mai dernier.

Souvenons-nous un instant du courage et de la prise de responsabilités dont nous avons fait preuve pendant l’été.

Nous avons refusé le fatalisme et le repli sur soi.

Grâce à la détermination et au sens du compromis affichés par  Charles Michel, nous nous sommes engagés pour l’avenir.

Avec Didier Reynders et Willy Borsus, nous étions trois à entourer notre co-formateur, et nous avons défendu nos priorités autour de la table des négociations gouvernementales.

Nous avons écarté toute discussion communautaire pour cinq ans et nous avons fait de la création d’emplois la première priorité de ce gouvernement. Car  l’emploi, nous le savons est la meilleure garantie du maintien de notre protection sociale.

Nous avons permis la constitution du gouvernement dirigé par Charles Michel, le plus jeune premier ministre de l’histoire de notre pays.

Mes chers amis,

Je vous invite à vous lever pour accueillir avec moi notre Premier ministre, Monsieur Charles Michel !

Charles, bienvenue à la maison,

Je te propose d’accueillir celles et ceux qui soutiennent notre action dans les différentes assemblées.

(Accueil des différents élus : parlement wallon, parlement bruxellois, Fédération Wallonie-Bruxelles, Sénat, Communauté germanophone, ministres fédéraux, invités Open-VLD)

Mesdames, Messieurs, chers amis,

Nous sommes rassemblés pour célébrer le travail.

Avoir un travail est  la meilleure source d’épanouissement de l’homme.

Le travail, grâce auquel chacune et chacun peut se révéler, se dépasser, s’accomplir. Le travail est aussi source de liberté et, j’aime le répéter, une des valeurs fondatrices de notre mouvement.

Mais le  travail est par dessus tout la première et la meilleure des protections sociales.

Le gouvernement fédéral en a fait sa principale priorité.

Notre responsabilité politique est de créer les conditions qui permettent d’augmenter l’emploi dans notre pays. Nous y consacrons toute notre énergie, avec sérieux et enthousiasme.

Cet engagement et cette action nous permettent de préserver notre sécurité sociale, de garantir l’avenir de nos pensions, de nos soins de santé, d’améliorer le bien-être de nos concitoyens. Notre projet est, en cela, authentiquement social. Nous ne laissons, nous ne laisserons personne au bord du chemin.

Nous marquons ici notre différence en tant que libéraux. Dans une ambiance de plus en plus populiste, nous refusons ces discours qui dévalorisent le travail et qui le stigmatisent, notamment quand il s’agit de dénigrer les mesures de Daniel Bacquelaine lorsqu’il entreprend de sauver notre système de pensions en adaptant la durée des carrières à l’évolution de notre société.  Nous refusons la facilité d’un langage démagogique et injurieux qui nie la réalité.

Oui, nous voulons créer de l’emploi et cela passe par une amélioration de la compétitivité de nos entreprises.

Cela nécessite une réduction du handicap salarial.

Cette réalité nous impose de baisser les charges qui pèsent sur le travail. Nous nous y sommes attelés dès le 1er jour. Elle explique aussi l’ensemble des mesures décidées en faveur des PME dans le plan qui leur est consacré par notre ami Willy Borsus.

Nous sommes pour le travail.

Nous sommes pour le respect du travailleur et, en particulier, ceux qui exercent leur activité dans des conditions pénibles.

Nous sommes pour la révélation des talents et leur épanouissement professionnel.

Nous sommes profondément attachés à toutes celles et tous ceux qui travaillent, qui ont travaillé ou qui veulent travailler.

Au cours des six premiers mois d’existence de notre gouvernement, nous l’avons démontré. Nous avons augmenté le pouvoir d’achat. Dès cette année, nous apportons des corrections essentielles pour les bas salaires, les allocations et les pensions. Et via la déductibilité des frais forfaitaires, nous avons déjà augmenté le salaire-poche des salariés.

Par ailleurs, dès l’entame de la législature, avec Hervé Jamar, nous avons veillé à maintenir le pays sur la bonne trajectoire budgétaire. Cette prudence était indispensable pour préserver l’avenir.

Chers amis,

Votre président est un homme heureux et particulièrement fier de ses équipes.

De nos équipes, chère Gwendolyn.

En effet, avec nos amis de l’Open VLD, nous constituons l’épine dorsale de ce gouvernement. Que ce soit en matière de sécurité, face aux enjeux socio-économiques, dans la rigueur de la gestion budgétaire, dans les réformes menées dans la sécurité sociale, dans nos actions concrètes en faveur des PME et des indépendants, dans notre volonté permanente de dialogue avec les différents acteurs de la société, nous montrons l’exemple, nous traçons la ligne, nous bâtissons un Etat plus performant, plus dynamique et plus moderne.

Gwendolyn, ensemble nous assurons la cohérence de notre famille politique, la famille libérale !

Nous sommes des partenaires loyaux et respectueux de nos engagements.

Notre programme de gouvernement est tout entier tourné vers l’avenir, pour les générations futures. Nous relevons tous les défis en ce sens. Pour la mobilité avec Jacqueline Galant ou pour garantir l’approvisionnement énergétique avec Marie-Christine Marghem.

Dans les prochains mois, ensemble, avec Charles Michel, notre Premier ministre, et Didier Reynders, notre vice-Premier ministre, avec nos ministres, mais aussi avec nos amis de l’Open VLD, nous allons poursuivre ce travail de réformes profondes. Et je vous le confirme aujourd’hui, nous allons mettre sur pied et exécuter une réforme fiscale d’importance qui privilégie l’emploi.

Oui, nous allons diminuer la taxation qui pèse sur le travail.

Oui, les travailleurs auront davantage de revenus disponibles.

Mais nous allons aussi récompenser les bons comportements et poursuivre davantage encore la lutte contre les fraudeurs, les pollueurs et les spéculateurs. Ce que les observateurs appellent désormais le « tax shift » devra privilégier celles et ceux qui travaillent et qui font la richesse de ce pays. Cette réforme ne devra, en tout cas,  pas contenir de mesures insensées ou qui puissent mettre en péril le développement économique et l’emploi. La réforme qui s’annonce devra être ambitieuse et efficace.

Cher Didier, il te revient de défendre notre point de vue au sein du gouvernement. Nous savons toutes et tous combien ta force de travail, ton expérience politique et ta défense inlassable des intérêts de la famille libérale sont des atouts enviés par tous nos partenaires.

Mesdames, Messieurs, chers amis,

Je souhaite aussi, aujourd’hui, lancer un appel au Parti socialiste d’Elio Di Rupo et au cdH de Benoît Lutgen :

« Elio, Benoît, là où vos équipes exercent des responsabilités, invitez-les à s’engager aussi pour l’emploi, à assurer les réformes indispensables pour rendre le marché du travail plus efficace, pour soutenir les investisseurs, les entrepreneurs et la création d’activités, pour assurer la formation des chômeurs et les accompagner concrètement dans leurs démarches. Nos Régions méritent un projet d’avenir basé sur la confiance. Nos concitoyens attendent ce sursaut. Il dépend de vous. Et, je vous le dis, dans une telle dynamique, les réformateurs vous apporteront leur soutien. »

Mesdames, Messieurs,

Quand à nous, nous allons poursuivre le travail au gouvernement  fédéral avec Charles, Didier, Daniel, Willy, Hervé, Jacqueline, Marie-Christine, mais aussi Alexander, Maggy, et… Bart, notre Bart, Bart Tommelein bien sûr.

Chers amis,

Nous serons aussi vigilants et constructifs dans les assemblées parlementaires avec pour objectif de moderniser notre pays et ses régions. Nous persévérons dans notre refus du repli sur soi et des solutions dépassées. Nous optons pour le courage et la responsabilité.

Nous ne voulons que du bien pour nos régions, la Wallonie et Bruxelles. Nous voulons qu’elles se développent et prennent la place qu’elles méritent en Belgique et au sein de l’Union européenne. Nous voulons de surcroit d’une Wallonie dont les dirigeants cessent de pleurnicher, mais définissent des projets plutôt que de s’en prendre aux autres, simplement pour exister. Nous voulons une Wallonie moderne, ambitieuse et, enfin, tournée vers l’avenir.

Très chers militants,

Au sein de notre formation politique également, nous allons assurer les nécessaires adaptations pour rester ce parti moderne et dynamique. Comme je vous l’ai annoncé en janvier dernier, nous allons actualiser notre doctrine. En 2014, nous avons démontré que nous étions le parti de l’avenir. Nous allons le rester, nous renforcer et prouver que le libéralisme, notre libéralisme, est la meilleure réponse aux enjeux de notre société. Je compte sur chacune et chacun de vous pour participer à cette dynamique ouverte et participative. L’actualisation de notre doctrine se déroulera pendant plusieurs mois. Le Centre Jean Gol en assure la coordination sous la houlette de Richard Miller. Sur cette base, nous définirons ensemble notre programme pour les échéances de 2018 et 2019.

Mesdames, Messieurs, chers amis,

Nous sommes le mouvement des optimistes. Des vrais optimistes. Ceux qui osent dire la vérité et qui saisissent la réalité à bras-le-corps pour construire l’avenir. Nous préparons la société de nos enfants et nos petits-enfants. Une société dans laquelle le travail est davantage respecté. Une société où la sécurité est une réalité, où la justice est rendue plus rapidement, où les écoles sont performantes, où l’Etat est efficace dans ses compétences, et où la sécurité sociale est le filet de garantie de l’accès au bien-être pour tous.

Nous contribuons à retrouver le chemin de la prospérité et du progrès. Chers amis, ce programme est ambitieux parce que nous sommes ambitieux. Ce projet nécessite notre indéfectible  engagement. Cette vision est la nôtre. Notre société en a besoin.

Ensemble, de plus en plus nombreux, nous sommes engagés pour l’avenir.

Bonne fête du travail !