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En matière de crédits hypothécaires, le président du MR Olivier Chastel se réjouit. La Banque Nationale de Belgique a en effet entendu son appel, lancé en avril dernier.

L’accès à la proprieté est fondamental

« Pour le MR, l’accès à la propriété est fondamental, en particulier pour les jeunes. Le MR était donc opposé à toute initiative susceptible de contrevenir à cet objectif et qui modifierait la situation actuelle ». Olivier Chastel invitait dès lors la BNB à proposer des alternatives si une amélioration de la solvabilité des banques était nécessaire.

Olivier Chastel constate qu’il n’est plus question d’instaurer une différence entre ceux qui emprunteraient à 80% et ceux qui le feraient à 100%. « Cette notion a disparu. En effet, la BNB ne fixe pas de limite mais demande aux banques d’augmenter leurs réserves. La mesure porte sur le profil de risque du portefeuille global de crédits hypothécaires. Elle ne porte pas sur le profil de risque des prêts hypothécaires individuels. Cette mesure a un impact marginal sur les particuliers vu le niveau actuel des crédits hypothécaires et la concurrence entre les banques ».

Une mesure de responsabilisation des banques

Les mesures préconisées par la BNB s’inscrivent dans le prolongement des mesures décidées par le gouvernement Di Rupo. Pour le surplus, elles visent à renforcer les fonds propres des banques ayant les portefeuilles globaux les plus à risque. Il ne s’agit donc pas d’impacter les particuliers qui font le choix d’emprunter. Il s’agit de responsabiliser les banques.

Le président du MR est conscient qu’il faut prendre des mesures pour éviter à la Belgique une crise semblable à celle des subprimes aux Etats-Unis. « La solution trouvée permettra toujours à chacun d’accéder à la propriété et protégera les acquéreurs. Elle n’aura pas non plus d’impact négatif sur la réforme fiscale wallonne élaborée par le ministre Jean-Luc Crucke. Cette réforme encourage les jeunes à acheter via un abattement de 20.000 euros sur la base imposable des droits d’enregistrement pour le premier bien qui deviendra leur résidence principale », conclut Olivier Chastel.