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Le président du MR Olivier Chastel a pris connaissance de l’étude de l’IWEPS intitulée “Du chômage aux chômeurs”.

Cette étude  revient sur l’état du chômage en région wallonne, ses causes et les dynamiques du marché de l’emploi ces dernières années.

“La question du chômage en Wallonie et en région bruxelloise, est un problème qui n’est pas neuf”, souligne le président du MR. “Mais les conclusions sont intéressantes”

En effet, L’IWEPS conclut qu’il existe en Wallonie et à Bruxelles, une poche de chômage structurel, liés aux conditions économiques. “L’étude met en avant le niveau trop élevé des salaires ainsi que les compétences des travailleurs qui ne répondent pas aux attentes des entreprises. Mais aussi le manque de mobilité ou un système d’indemnisation incitant peu au retour à l’emploi.”

Ces observations démontrent donc la justesse de l’action du gouvernement fédéral. “Ce gouvernement prend des mesures courageuses qui visent à des modifications structurelles du marché de l’emploi. Non, il ne s’agit pas de mesures budgétaires ciblant les plus faibles”.

“La réduction du handicap salarial, la baisse des charges patronales, la réforme de la loi de 96 sur la compétitivité, la mesure zéro cotisation sur le premier emploi créé et les réductions de charges jusqu’aux 6 premiers emplois sont des mesures qui encouragent la création d’emploi. Elles donnent d’ailleurs des résultats, constatés par de nombreux organismes indépendants”.

De nombreuses mesures poursuivent l’objectif de rendre le travail plus attractif. C’est notamment le cas du tax shift ciblé sur les bas et moyens salaires.

L’importance des formations qualifiantes

La politique de l’emploi étant largement régionalisée, le gouvernement fédéral s’attaque directement au chômage structurel. “Mais un employeur n’engagera jamais du personnel peu ou pas qualifié pour la tâche demandée. A ce titre, les jeunes peu formés sont les premières victimes de ce chômage structurel”.

L’IWEPS consacre son dernier article à l’importance de l’attrait des formations qualifiantes pour les demandeurs d’emploi, levier régional par excellence. “Je déplore le peu d’entrain des gouvernements régionaux en la matière. Ainsi, les réformes cruciales concernant les aides à l’emploi n’entreront en vigueur qu’au premier semestre 2017, à la moitié de la législature”.