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Le président du MR Olivier Chastel présentera lundi matin au Conseil du MR une série de propositions pour la bonne gouvernance en Wallonie et à Bruxelles.

« La grande majorité de nos mandataires œuvre avec passion et conviction à la construction d’un monde meilleur. Mais l’antipolitisme est pourtant bien présent. Et ces dernières semaines, la révélation de diverses dérives éthiques, dont certaines n’ont pas épargné notre mouvement, n’a rien arrangé. Nous devons être irréprochables et à la hauteur des attentes placées en nous », déclare Olivier Chastel.

Limitation du cumul des mandats

Depuis très longtemps, le MR plaide pour une limitation du cumul des mandats. Mais aussi pour une réduction du nombre de mandataires et la rationalisation des structures. Face à la timidité de la majorité wallonne PS-cdH en la matière, Olivier Chastel passe à l’action.  “Je propose de réduire le nombre de députés wallons de 75 à 60, de limiter le nombre de ministres wallons à 7, de réduire le nombre de collaborateurs dans les cabinets, de limiter le nombre de conseillers communaux en Wallonie et à Bruxelles à maximum 33 et de réduire le plafond du nombre d’administrateurs dans les intercommunales de 30 à 20”, explique le président du MR.

Olivier Chastel veut aussi clarifier la notion de bourgmestre empêché. « A l’avenir, tout bourgmestre empêché devra déléguer son rôle à un faisant fonction et verra ses prérogatives ramenées à celle d’un conseiller communal ». Le président du MR souhaite également que la règle des deux mandats exécutifs maximum soit étendue à toutes les structures publiques et parapubliques ainsi que leurs filiales. Même chose pour les rémunérations : elles doivent être publiées et limitées à 150% de l’indemnité parlementaire pour les élus, à 50% pour les non élus. La présence sera évidemment obligatoire pour bénéficier d’une rémunération. Le MR rappelle également sa volonté de réduire les structures (TEC, logement social…). Tous les mandataires MR devront signer une charte de l’administrateur.

« L’affaire Publifin est profondément choquante mais pour le MR, elle n’est que l’arbre qui cache la forêt. La gouvernance wallonne et bruxelloise doit être réformée de toute urgence. Cette réforme ambitieuse s’impose pour redresser l’image affairiste dont souffrent ces entités fédérées. Mais également pour déployer des projets au bénéfice des citoyens grâce aux économies réalisées », conclut le président du MR.