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Sécurité

Sécurité – Des armes pour les agents de police

Par 03/12/2015avril 9th, 2018Pas de commentaire

Faut-il autoriser les agents de police à porter des armes ? Philippe Pivin et Denis Ducarme pensent que oui. Ils ont déposé hier une proposition de loi visant à adapter l’armement des agents de police.

1500 policiers sans armes

En Belgique, près de 1.500 policiers exercent leur métier sans armes, malgré l’uniforme qu’ils portent. La loi ne prévoit des armes que pour les fonctionnaires de police. De nombreux agents de police se sentent donc totalement impuissants face à une éventuelle menace. Dans le contexte actuel, « il est temps d’agir car cette situation ne peut plus durer » estime le député fédéral Philippe Pivin. Il souligne au passage que ce débat est récurrent depuis 2010.

Pour le Bourgmestre de Koekelberg, les agents de police devraient au moins avoir la possibilité d’être armés.  « Certains répondront qu’il faudra alors changer le statut de ces policiers. Mais non, adaptons simplement les circulaires relatives à l’équipement et l’armement de ces agents de police. Nous ne voulons pas les obliger à porter une arme mais plutôt leur donner la possibilité d’en bénéficier ».

Peu de moyens de défense

Même son de cloche pour le Chef de groupe MR à la Chambre Denis Ducarme. « Force est de constater que ces agents de police disposent de peu de moyen de défense et de protection de la population. À l’heure actuelle, les agents de police ne disposent que de sprays au poivre. Un récent rapport du comité P est très éclairant à ce sujet. Le membre de la police qui court le plus de risques d’être victime de violence est le jeune agent ou l’inspecteur de police, appartenant à la police locale, agissant dans le domaine de l’intervention et en contact au quotidien avec le citoyen. Il est évident qu’une formation appropriée et que le maintien des compétences acquises par un entraînement régulier devront être dispensés aux agents visés ».

Pour Philippe Pivin, cette disposition permettrait également d’instaurer la présence d’un référent radicalisme dans chaque grande entreprise publique. Comme dans les transports en commun par exemple. Cela permettrait de réagir plus rapidement. Le temps joue contre nous dans ces cas-ci », a-t-il conclu.